Principes Pedagogiques
Le sport selon l'âge:
La direction technique nationale a édité un ensemble de règles simples à respecter dans l'entraînement des jeunes, en fonction des âges. Y sont abordés les aspects psychologiques, morphologiques et physiologiques, par catégories, permettant aux responsables de jeunes d'aborder plus sereinement leur rôle d'éducateur.
Avant sept ans, l’enfant est dans une phase de découverte de son corps et de ses capacités corporelles. Il n’est pas vraiment apte à faire un sport proprement dit, mais il faut encourager ses expériences de nouvelles sensations. En surveillant, bien entendu, pour qu’il ne se fasse pas mal.
A partir de sept ans (à peu près), l’enfant peut commencer à vraiment apprendre un sport, quel qu’il soit. S’il s’agit d’un sport collectif comme le football ou le rugby, il n’y a pas vraiment de risques à pratiquer le sport si jeune. En revanche, il faut être très vigilant pour des sports tels que la danse ou la gymnastique, où certains professeurs peuvent faire forcer leurs élèves par manque d’attention ou trop d’ambition. Or, à cet âge, l’enfant est en pleine croissance mais pas encore très costaud ; les cartilages, notamment, sont fragiles.
A cet âge, l’enfant commence également à prendre conscience du rôle social de son corps dans le contexte sportif : il prend goût au défi (ou le craint), et découvre la concurrence (ce qui peut être une bonne émulation, un bon stimulant).
Les enfants éprouvent une fascination pour le ballon. Il est, donc, nécessaire de privilégier le plaisir avant tout, en les faisant jouer, lors de jeux réduits, avec ce ballon, en variant les thèmes. Parallèlement, il faut leur inculquer les notions de bases, comme le but, la touche, le corner, les fautes de mains et le jeu dangereux. Pour finir, les initier à l'esprit de jeu collectif avec les notions de partenaires et d'adversaires sur un terrain.
13, 17 ans est l'âge de la puberté. Le corps est moins fragile et tous les sports peuvent être pratiqués (à condition toujours d’avoir un bon encadrement). Moins fragile, le corps a d’autres problèmes : manque de coordination, lourdeur, irrégularité (jour de grande forme suivis, sans raison apparente, de jours moins bons où le jeune peut s’énerver de ne pas retrouver les mêmes sensations que d’habitude). D’autre part, avec l’adolescence, le sport prend moins d’importance, du moins dans son côté « performance », « être le meilleur ». C’est plutôt le côté plaisir, vie sociale qui est apprécié. Dans ces moments, il n’est pas mauvais de varier les sports afin de garder de la fraîcheur dans la façon d’aborder le sport. ils peuvent poursuivre leur sport et se défouler dans une salle de squash, expérimenter le vélo…